Sommaire
Je me pose toujours cette question, qui me paraît essentielle : pourquoi avoir acheté cette voiture précisément ? Qu’est-ce qui a fait craquer le propriétaire ? C’est vrai après tout, nous avons tous une bonne raison d’avoir acheté cette voiture et pas une autre, non ? C’est Ewan heureux propriétaire d’une Porsche Boxster S, qui a pris le temps de me parler de sa sportive et m’a expliqué les raisons de son achat. Flat 6, design, performances, investissement, paraît-il que ce modèle regorge de qualités. C’est ce que nous allons découvrir lors de l’essai de cette Porsche Boxster S 987 en boîte manuelle.
Ce dernier abordera également différents points, à savoir notre ressenti, notre feeling, durant l’essai mais également la consommation du Boxster, les choses à savoir avant d’en acquérir une et surtout à quel prix en acquérir une aujourd’hui ?
Avant l’essai de cette Porsche Boxster S 987, place à l’histoire !
Ce modèle d’ailleurs permis au constructeur de sauver l’entreprise au cours des années 1990. En effet a son arrivée elle a permis au constructeur allemand d’étoffer sa gamme en plus de la 911 et a largement contribué au redressement de la marque. La raison de son succès ? Un style qui plaît car, inspiré de trois modèles : la Porsche 550 Spyder décrite comme un mythe (rare et très chère), la 718 en somme une caisse de course, et enfin la 914. La ligne malgré les années qui s’écoulent reste intemporelle, et surtout elle a longtemps été considérée comme l’entrée de gamme de la marque. Assez discuté, place à l’essai de cette Porsche Boxster S 987. Avant l’essai je ne savais pas à quoi m’attendre. Tenue de route, sensations, feeling, performances, je n’avais aucune idée de quoi était capable cet engin, cela allait être la grande découverte. Première accélération, je n’ai pas été déçu, l’allonge proposé par ce six cylindres est surprenante. Comme tout bloc-moteur atmosphérique qui se respecte, c’est dans les tours que son plein potentiel s’exprime. Mais avant de nous enflammer en deux minutes d’essai, j’ai eu le temps d’appréhender les sensations. Aux premiers tours de roue j’avais déjà le sourire, car même à basse vitesse le feeling est excellent. Pas besoin d’aller vite pour se faire plaisir. Tout est sensation, et le petit plus est son échappement sport qui est une option chez Porsche que je qualifierais de « pousse-au-crime ». Vous savez quand vous montez dans une sportive et que l’échappement ne demande qu’à se libérer ? Ici, c’est le cas, l’envie d’écraser la pédale pour entendre chanter cette ligne est immense et d’aller chercher la zone rouge aussi. Je ne sais pas si c’est « parce que c’est une Porsche » mais les sensations sont uniques. J’avais déjà essayé des roadster comme par exemple l’essai de la Nissan 350Z, plus brutale et piégeuse. Durant l’essai de cette Porsche Boxster S 987 j’appréhendai les dérives en sortie de courbe, mais le grip proposé m’a très vite rassuré, car il en faut pour la faire décrocher ! On sent bien évidemment le poids du moteur à l’arrière qui assoit la voiture lorsque l’on remet les gaz. Cependant, l’équilibre est parfait, même en courbe serrée c’est d’une fluidité bluffante, elle reste rivée au sol cela paraît presque « facile ». Lors de transferts de charge un peu plus brutal le train avant ne se sent pas dépassé et supporte largement la conduite sportive. La direction est précise, la voiture s’inscrit parfaitement dans le sinueux d’autant plus qu’on bénéficie d’une excellente remontée d’informations et le châssis encaisse sans broncher les aspérités de la route. Nous nous sommes permis d’appuyer sur le bouton sport qui active automatiquement le PASM en adoptant une conduite plus sportive, ce qui a raffermi les suspensions. En effet, chaque aspérité de la route était bien transmise à la caisse et à la direction. Ce mode s’adapte en fonction de votre conduite, si vous recherchez à faire un temps et donc roulez vite, la sensation « bout de bois » va très vite se faire sentir, si vous roulez de manière plus tranquille vous accéderez à davantage de confort. Par ailleurs le mode sport active automatiquement l’échappement sport, merveilleux ! J’ai été bluffé du travail qu’a fait Porsche sur ce modèle car aux premières impressions je ne percevais pas « d’inconvénients ». Le cuir, les plastiques à bord vieillissent très bien, pas de vibrations quelconques venant du tableau de bord. J’ai trouvé l’insonorisation proposée par la capote très satisfaisante. Le bruit de l’échappement et de l’air se font beaucoup moins entendre, et si vous adoptez une conduite « souple » vous pourriez presque oublier que vous avez 280ch derrière votre tête. Seulement les boutons de climatisation peuvent s’user avec le temps, la peinture s’écaille. Il est tout à fait possible de trouver des boutons de climatisation pour une Porsche Boxster S 987 chez différents sites marchands sur Internet. Pour cet essai d’une Porsche Boxster S 987 en phase 1 nous retrouvons tout ce que Porsche à l’époque pouvait proposer pour ce modèle, à savoir : Si votre Porsche Boxster possède toutes ces options c’est la perle rare. Si vous ne savez pas laquelle choisir, privilégiez un modèle possédant le Pack Sport Chrono (se revendra mieux et valorise le produit), les feux bi-xénon (très pratique la nuit) et si possible la ligne d’échappement sport (car sa sonorité est merveilleuse et valorise le produit). Pour les plus experts d’entre vous, ou du moins les possesseurs ou ex-possesseurs de ces sportives vous savez de quoi l’on parle lorsque l’on aborde le test Piwis ainsi que le roulement IMS. Pour les autres je vais éclaircir ces sujets. Le roulement IMS est un axe situé sous le vilebrequin qui est relié à chacune de ses extrémités par une chaîne de distribution entrainant les arbres à cames. Cet axe est guidé par un palier mais également par un roulement à billes que l’on appelle roulement IMS. Cette pièce lorsqu’elle s’use et ne remplit plus correctement sa fonction créer du jeu dans l’arbre intermédiaire, pouvant provoquer un dérèglement de la distribution entraînant un choc entre pistons et soupapes. Vous souhaitez savoir si la voiture a été brusquée durant sa vie ou plutôt préservée ? Et bien, ce rapport a pour objectif de montrer, sur une simple tablette (bon uniquement Porsche à ces tablettes) branchée à la voiture le nombre de surrégimes en les classants en 6 plages distinctes, avec la plage 6 comme étant le plus haut niveau. Comment peut arriver un surrégime ? Tout simplement en ratant un rétrogradage ! Il est normal d’avoir des surrégimes sur les 3 premières plages, par contre si vous avez un nombre assez important en plage 4 et au-dessus, ces valeurs se traduiront comme anormales et donc pourrez avoir des gros doutes quant à la bonne utilisation du véhicule. Pour le compteur horaire la plage normale de vitesse durant toute la durée de vie du moteur est comprise entre 45 et 55km/h. Il suffit simplement de diviser le kilométrage par le nombre d’heures réalisé par le véhicule et vous obtiendrez la vitesse moyenne faite par la voiture. Donc si la vitesse moyenne dépasse les 55km/h cela peut être signe que la Porsche aura fait du circuit ou bien de l’autoroute. Au contraire si la vitesse est en dessous des 45km/h, attention le compteur a pu être descendu ou bien utilisation uniquement en ville. Il existe 4 moteurs sur ce modèle : le 2,7L et le 3,2L pour la version S développant 280ch soit 40ch de plus que la version normale et 320nm de couple soit 50nm de plus. Le modèle 987 développe 245ch proposé par un 2,7L et le modèle S développe 295ch proposé cette fois par une 3,4L. La RS 60 est le seul modèle de Boxster sur cette génération qui dépasse les 300ch avec 303ch proposé par le même bloc que la S (3,4L). Ce modèle a été produit en seulement 1960 exemplaires. Plaisir de conduite, sensations uniques, châssis aux petits oignons, voila comment résumé cet essai en Porsche Boxster S 987. À cela s’ajoute la sonorité proposée par l’échappement sport, et vous avez une configuration qui vous permettra aussi bien d’aller vous pavaner sur la côte qu’aller vous défouler sur circuit. Elle est d’une grande agilité et précision mais aussi d’une grande douceur si vous souhaitez en profiter calmement. C’est un produit qui sait plaire aussi bien aux jeunes qu’aux moins jeunes et constitue déjà une très belle porte d’entrée dans l’univers Porsche. Pour voir davantage de contenu : Instagram du propriétaire EwanEssai Porsche Boxster S 987 : une ambassadrice
Essai Porsche Boxster S 987 : vivace et bruyante
Les premières sensations lors de l’essai de cette Porsche Boxster S 987
Le châssis
Mode sport
Le mot du propriétaire
« Sincèrement j’ai craqué pour ce modèle car je souhaitai avoir une Porsche dès que je pouvais. Le Boxster s’avère être le meilleur compromis à mes yeux. Le rapport prix plaisir, performances est juste top ! De plus je voulais vraiment avoir un produit qui ne décote pas voir même qui voit son prix augmenter avec les années. Donc pourquoi pas réaliser une petite plus-value. »
Présentation intérieur : ça vieillit bien
Les équipements
Les points à savoir avant d’acheter une Porsche Boxster
Le roulement IMS
Le Test Piwis
Compteur horaire
Le moteur
2005 en phase 1
2007 en phase 2
2008
A quel prix trouve t’on une Porsche Boxster S 987 en 2022?
Conclusion
2 Comments
Excellent article qui conforte le choix que j’ai fait en 2008 en achetant un 987S 3.4 très bien équipé. Pourtant j’étais parti pour une 9964S , mais l’essai du Boxster m’a enthousiasmé. Je le possède depuis 14 ans maintenant….et voyage toujours avec plaisir notamment sur les routes des Alpes qui est son terrain de prédilection.
Merci pour cet article objectif.
Merci beaucoup pour votre retour. C’est top si ce modèle répond à vos attentes, il est très dur de s’en lasser surtout ou vous roulez !
Sportivement!