Sommaire

Nissan 350z : Un peu d’histoire
L’histoire de la série Nissan Z, commence à 1984 avec la première série de 300ZX, qui peut être considéré comme un ancêtre du 350Z d’aujourd’hui, produit dans d’autres modèles, dont la plus récente qui se sont appréciées dans la version turbo, mais le véritable précurseur de la 350Z est la Datsun 240Z la 1969.
Enfin bref revenons en à l’actualité !
Lawrys tout nouveau propriétaire d’une Nissan 350Z est heureux de vous présenter son nouveau coupé sportif.
Nous sommes allés chercher le véhicule un dimanche matin, le temps était gris et terne mais l’envie d’aller récupérer la machine nippone cassait cette morosité.
Nissan 350z :Les premiers pas
Une fois récupéré nous fûmes parti pour 1h30 de route le temps de revenir à la maison. Cette heure et demie allait nous permettre d’avoir un « bon avant goût » de ce que pouvait proposer le véhicule et surtout son V6 atmosphérique développant 280 chevaux.
Avant toute chose intéressons nous à l’habitacle.

Simple et modeste, force est de constater que nous ne sommes pas devant un intérieur clinquant. Cependant nous retrouvons à son bord l’esprit d’une sportive avec le compte-tour en position centrale le volant trois branches et les sièges baquet. La présence d’un repose genoux est très utile notamment lors de conduite un peu plus « rude ».
Beaucoup de plastiques noir sont présent et un intérieur qui a tout de même prit un petit coup de vieux.
Je qualifierais la finition comme moyenne mais l’essentiel d’une sportive y est. A sa sortie il faut rappeler qu’elle était beaucoup plus abordable qu’une Z4 qui proposait une finition plus haut de gamme.
Mais que l’on soit bien d’accord nous n’achetons pas une Z pour son volant ou ses sièges.
Sur la route on s’aperçoit qu’il ne faut pas avoir le pied trop lourd avec ce genre de véhicule, car son V6 est très entrainant et surprenant.
Vous avez dit V6 ?

Tout de suite lors des phases d’accélération cette propulsion commence à nous montrer ses petites dérives du train arrière. Le temps facilitait les choses car il faisait froid et humide et il faut dire que les pneus montés à l’arrière de la marque « Sun » ne sont pas d’une super qualité.
C’était la première fois que je montais dans une 350Z et Lawrys c’était la première fois qu’il en possédait une. En toute première impression bien que sachant que c’était un V6 je fus bluffé par le couple que proposait la voiture. Cette nippone est aux antipodes de ce qu’il se fait actuellement sur le marché avec des quatre voir trois cylindres turbo compressé donnant l’illusion d’accélération un peu creuse.
Ici que nenni !
Son 3,5L atmosphérique à la fois souple et brutal quand on lui demande répond présent partout.
Sur le retour nous étions sur les routes de l’Ain avec ses grandes lignes droites interminables traversant les villages, et là pour le coup pas besoin de rétrograder dans tous les sens grâce à ce couple.
Ce gros moteur ainsi que la boîte ont une bonne allonge ce qui permet de cruiser sur ses grandes lignes droite et de ne pas rétrograder au moindre freinage.
Elle boit ! Mais pas tant que ça.

Une voiture qui a soif, mais en achetant une Nissan 350Z dur d’avoir la même consommation qu’une Nissan Leaf .
En moyenne en conduisant de manière normale c’est à dire sans exagérer sur les accélérations il faut compter aux alentours de 10 litres avec cette boîte manuelle. Rajouter 1,5L de plus pour une boîte automatique.
En rentrant tranquillement nous étions à 10 litres de consommation en mixte.
Forcément les consommations en ville s’envolent pour arriver à une vingtaine de litres.
Nous avons du nous arrêter pour remettre de l’essence, avec un réservoir de 80 litres vous pouvez compter 90 euros le plein. Bien sur tout dépend de ce qu’il vous reste dans le réservoir et de ce que vous prenez comme essence. Pour notre part nous n’avons pas eu le choix nous avons mis du sans plomb 95, le sans plomb 98 n’était pas disponible dans la station service dans laquelle nous étions.
Pour en conclure avec la consommation, celle-ci n’est pas excessive au vu de la motorisation.
Un son envoutant
La 350Z que nous sommes allés chercher est complètement d’origine, aucune modification n’a été apporté au véhicule.
D’origine ce n’est pas un véhicule bruyant, c’est même surprenant.
J’étais tellement habitué à les voir en vidéo ou à en croiser en vrai avec des lignes qui peuvent dans certain cas sortir des flammes de 3 mètres (et j’exagère à peine) que ce calme était troublant.
En revanche une fois que l’on monte en régime nous commençons à entendre le moteur s’énerver et ça commence à devenir grisant. Au ralenti pas de bruit, entre 1500 et 3000 tours cela reste assez calme mais une fois que nous franchissons la barre des 3000 tours la sonorité se développe pour nous pousser au vice.
J’étais conquis
Le moteur qui commençait à résonner dans l’échappement devenait envoutant, un bruit pas agressif laissant transparaître toute la puissance de ce V6.
Quelques glissades
Comment ne pas essayer de faire quelques travers avec une Nissan 350Z ?! A peine arrivé, nous étions reparti essayer faire quelques glisses.
Arrivé dans une grande courbe Lawrys s’élance et commence à tatillon à ressentir la voiture à savoir comment elle se place, comment l’élancer et jusqu’ou il peut aller avec. La dérive est facile, il suffit d’avoir le pied lourd mais la garder avec de l’angle est une autre perd de manche surtout quand d’un côté il y’a le ravin et de l’autre un mur.
Après quelques essais timides vient l’essai où la voiture commence à prendre de l’angle. Une fois l’angle trouvé pour aborder le virage il faut la tenir par coup de gaz et cette mélodie du moteur une fois la voiture en travers est vraiment grisante.
Cependant on sent que la frontière est très fine pour finir au tas.
En conclusion
Le choix de cette voiture c’est fait pour le look, pour le prix abordable et surtout pour le fun qu’elle apporte.
Quelques points à regarder avant l’achat
Avant d’acheter une 350Z, vérifiez bien que les entretiens ont été réalisés avec les factures.
Le bloc est d’une grande fiabilité. Le seul défaut connu est celui des poussoirs qui peuvent prendre du jeu notamment sur la version 280 chevaux.
A vérifier l’embrayage qui peut présenter des signes d’usure.
D’ailleurs la pédale d’embrayage offre une belle résistance.
Lawrys a acheté cette voiture qui a eu l’embrayage et la courroie d’accessoire de refait. Le seul problème présent sur la voiture est le mécanisme de lèche-vitre côté conducteur qui fatigue.
En résumé
Ce qu’il faut retenir c’est que la Nissan 350Z est équipée d’origine d’un autobloquant, ce qui n’est pas si courant sur les sportives modernes. La direction est précise et directe. Les freins brembo offrent (pour de l’origine) déjà de quoi répondre à votre usage quotidien. Elle est équipée d’un ESP qui peut se déconnecter (avis aux amateurs de sensations) mais qui peu vous servir dans bien des situations.
Le 3,5L V6 atmosphérique développant à 4800 tours minutes, 353 nm saura vous ravir par ses sensations.
Autant séduisante de par sa sonorité que par ses lignes en passant par son couple moteur. Celle-ci saura vous plaire à chaque coup de clé que vous mettrez pour vivre de votre passion.

- Essai Volkswagen Golf 8 R 2024 Pack Performance
- Une journée circuit à Vaison Piste avec Sportech Performance
- Essai Toyota Yaris GR Track Pack 2024
- Quand changer une plaque d’immatriculation ?
- Comment obtenir le bonus écologique ?
Leave A Reply