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Une Fiat 500, n’est ce pas une voiture de fille normalement ? Stop les clichés ! Que celui qui n’est jamais monté dans une Fiat 500 Abarth préparée se taise à jamais ! Si l’on regarde les performances d’origines elle offre un beau potentiel facilement exploitable. Une petite prépa bien sympa et vous verrez que la petite sportive italienne peut vite devenir très efficace et c’est ce que nous allons voir. Ici nous allons aborder cette journée ou nous sommes allés chercher une Fiat 500 Abarth pour notre plus grand plaisir. Essai, ressentis, ce que nous avons aimé pas aimé et les conseils pour en acquérir une, nous allons tout vous expliquer.
Retour sur cette journée où nous sommes allés chercher notre petite sportive.
Fiat 500 Abarth : première impression
Design extérieur
Pour tout vous dire je regardais depuis un moment les Fiat 500 Abarth.
Le look de cette sportive ne me laisse pas indifférent : un pot de yaourt avec du style. Ce qui me plaît particulièrement c’est le côté citadin tranché avec la sportivité du préparateur sportif Fiat. C’est une Fiat 500 « bodybuildé ». Un pare choc avant reconnaissable de par ses grilles d’aération qui se veulent plus esthétique qu’autre chose tout comme l’arrière. La sportivité ressort avec le scorpion signé Abarth présent sur la calandre, les jantes et le diffuseur avec les doubles sorties.
Qu’en est-il de l’intérieur ?
Je commence par le négatif : la planche de bord. Fiat a conservé la même planche de bord que la citadine sur son Abarth. Ce grand plastique blanc laqué je ne suis pas fan du tout… Je ne suis pas fan non plus des boutons de ventilation noir qui ont un effet « vieillot ». En revanche j’aime les sièges sport de la Fiat 500 Abarth, son volant trois branches et ses surpiqures rouge et pour finir son manomètre de pression de turbo. Le levier de vitesse de par sa position me fait penser aux véhicules utilitaires. Pour résumer la présentation reste modeste, mais cette 500 Abarth est bien équipée.
- Toutes les assistances électroniques (ABS, ESP, AFU, ASR)
- Système d’aide au démarrage en côte
- Indicateur de changement de rapports
- Manomètre de pression
- Climatisation automatique
Nous avons failli ne pas l’acheter !
Après deux heures de trajet et avoir fait le tour de la voiture nous avons fait demi tour en rentrant déçu. En effet lorsque nous sommes arrivés nous avons fait le tour de la voiture et avons constaté que le bas de caisse droit était endommagé. L’un des propriétaires avait prit une bite (puisque c’est comme ça qu’on l’appelle) en ville. Le bas de caisse présentait donc un jour avec la porte. Nous savions que la voiture avait 11 ans donc nous ne sommes pas arrêtés sur ce détail.
Ensuite nous avons regardé le moteur, et contrôlé le bouchon de vidange. C’est à ce moment précis que l’ascenseur émotionnel a débuté. En effet le bouchon présentait de la « mayonnaise ». Cette mayonnaise est souvent signe d’un joint de culasse.
Nous ne voulions pas avoir à faire à une arnaque !
À partir de ce moment nous avons salué le propriétaire pour repartir chez nous.
Mais
Nous ne sommes pas rentré tout de suite puisque nous avions décidé de manger dans la même ville. Après avoir longuement discuté, nous étions finalement décidé à rentrer avec la voiture à la condition de faire baisser le prix. Nous nous sommes mis à négocier par téléphone avec le vendeur qui ne voulait pas laisser sa voiture partir à un prix inférieur auquel il l’avait mise en vente. En parallèle nous avons questionné des groupes sur Facebook (merci les réseaux sociaux) pour savoir si cette mayonnaise voulait automatiquement signifier un joint de culasse.
Fiat 500 Abarth : la négociation
Une fois avoir fait le tour des réseaux sociaux il s’avère que beaucoup nous ont averti que la mayonnaise n’était pas obligatoirement signe d’un joint de culasse. D’autant plus que la voiture n’avait que 59.000km ! En faite il s’avère que l’humidité est à l’origine de cette « mayonnaise ». Vous pouvez consulter de nombreux forums à propos de ce sujet comme par exemple sur bmist.forumpro.fr. Le propriétaire faisait des petits trajets ce qui est l’un des facteurs de ce dépôt laissant croire à un joint de culasse.
Nous avons acheté l’Abarth !
Donc après oui puis non et puis oui et encore non, nous avons décidé de revenir sur nos pas et notre décision pour acheter cette Fiat 500 Abarth. Les propriétaires de cette dernière décrivaient aussi ce dépôt présent sur le bouchon d’huile qui était présent en hiver lorsqu’ils multipliaient les petits trajets par temps froid et humide. Ce qui au final est normal donc gros soulagement.
Nous avons donc signé la vente de la voiture et même eu droit à une remise supplémentaire pour arriver à un chiffre rond.
Fiat 500 Abarth : l’essai
Cette petite sportive est décrite par le propriétaire comme complètement d’origine, aucune modification esthétique et mécanique. Du haut de ses 135 chevaux et de sa boîte 5 rapports je voulais savoir ce que donnait cette voiture. Après avoir attendu qu’elle chauffe je décidais d’appuyer pour savoir ce qu’elle pouvait procurer comme sensation. Alors certes cela reste 135 chevaux mais j’ai été agréablement surpris par sa reprise (merci le turbo).
La prise en main se fait très rapidement, et l’on peut même commencer à s’amuser !
Petite et joueuse !
J’aurais bien aimé pouvoir passer une journée au circuit de Bresse avec cette petite bombe. Le train arrière se révèle être très joueur lorsque l’on commence à vouloir enrouler les virages. Le châssis répond présent, et la voiture malgré que le propriétaire avait affirmé celle-ci d’origine, doit surement être posée sur 4 ressorts court. Visuellement elle paraît plus basse et était « tape cul » lors de la conduite.
Je me suis fais surprendre par la rigidité des amortisseurs lors du premier dos d’âne. Je n’avais pas anticipé une telle raideur. Plus je roulais plus j’étais persuadé qu’elle n’avait pas des amortisseurs d’origine.
Torque System Control
Afin de rendre encore plus efficace leur Fiat 500, Abarth à cette époque a implémenté sur son modèle un contrôle de traction dans le but d’améliorer le transfert du couple aux roues afin de disposer d’une meilleure adhérence. Cela se ressent lors de passages en courbe.
La boîte de vitesses n’est pas des plus précise à mon goût (peut être du à l’usure) mais les 5 rapports sont bien étagés pour rendre la voiture assez incisive lors des phases d’accélérations.
Fiat 500 Abarth : Conseils à l’achat
Comme toute voiture avant l’achat il est nécessaire de contrôler ces éléments :
- Carnet d’entretien
- Avoir des factures (preuves)
- Contrôler le papier du contrôle technique
- Vérifier le certificat de non gage
En matière de mécanique lorsque vous contrôlez le véhicule il faut regarder :
- Le bouchon d’huile
- L’état des pneus
- L’état des plaquettes
- Vérifier les pare-choc
- Vérifier autour du moteur que le châssis n’a pas « bougé »
Il faut être vigilant aux pare choc repeint ou bien mal fixés, souvent signe d’un possible accident dans l’historique du véhicule.
Méfiez vous de l’historique de la voiture (sans devenir parano) mais ces voitures sont souvent conduite en ville, et la ville est parfois synonyme de maltraitance envers certaines voitures.
En résumé cette deuxième génération proposé par Fiat et reprit par Abarth à des qualités à revendre. J’adore son look traduit par « petite mais méchante ». Je la décrirais comme polyvalente, ses dimensions et son agilité sont les parfait atouts d’une citadine. Le moteur ainsi que son châssis en font également une sportive pouvant être pleinement exploité sur circuit.
Si vous en voulez plus : Fiat Biposto
190 chevaux, une boîte à crabots, seulement 2 sièges, voici la voiture la plus radicale développé par Fiat. De quoi vous faire plaisir. Prix du jouet sur Le bon coin : entre 40.000 et 50.000€.
– Modèle essayé –
Appellation commerciale | Fiat 500 Abarth |
Moteur | 1,4L Turbo T-JET 4 cylindres 135 chevaux |
Transmission | Boîte manuelle 5 rapports |
Cylindrée | 1368 cm3 |
Dimensions | Longueur 3,66m / Largeur 1,63m / Hauteur 1,48m |
Poids | 1035kg à vide |
Capacité du réservoir | 35 litres |
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