Les bonnes raisons de rouler au GNV

Alors qu’on compte près de 22,5 millions de voitures roulant au GNV dans le monde, et 890 000 en Italie, la France n’a pas encore suivi la tendance du gaz naturel en tant que carburant. Dans l’Hexagone, ce sont surtout les bus, les poids lourds et les camions-bennes qui roulent au GNV, les voitures particulières utilisant ce carburant restant très rares. Toutefois, alors que le gouvernement cherche de plus en plus des alternatives à l’essence et au diesel, très polluants, le GNV et le bioGNV séduisent de plus en plus de fabricants de voitures et de conducteurs automobile. Voici les principales raisons de rouler au GNV pour votre véhicule particulier.

Qu’est-ce que le GNV ?

On trouve deux types de carburant sous forme de gaz, le GPL (Gaz de pétrole liquéfié) et le GNV (Gaz naturel pour véhicules). Le premier est un gaz liquide obtenu à partir du butane et du propane. C’est le gaz le moins cher et donc le plus utilisé.

Le second type de carburant gaz, le GNV, se présente sous forme gazeuse. Il est obtenu à partir du méthane et d’hydrocarbures ; c’est une énergie fossile non renouvelable mais que l’on trouve en très grandes quantités dans la nature. Peu coûteux, il est compatible avec les moteurs à essence et vous permet de rouler au gnv. 

Un carburant moins polluant

Le GNV est considéré comme moins polluant que la plupart des autres carburants car il rejette moins de gaz à effet de serre. On estime à 20 % de moins la quantité de CO2 rejetée par le GNV par rapport à l’essence, et le taux de particules fines et d’oxyde d’azote (NOx) rejetés (principaux polluants atmosphériques sur la route) est également relativement faible.

On distingue le GNV et le bioGNV (ou biométhane), obtenu à partir de méthane issu de la fermentation des déchets organiques. Le BioGNV a un impact environnemental encore plus bas que le GNV puisqu’on estime à 80 % de moins son bilan carbone par rapport à l’essence. Rouler au gnv est donc une solution plus respectueuse de l’environnement. 

Vous souhaitez réduire vos consommations et moins polluer ? Rouler au GNV se présente comme une bonne alternative. Découvrez les 9 modèles en France qui roulent au GNV.

Un carburant économique

Rouler au GNV est une solution économique : moins coûteux que l’essence ou que le diesel, il a l’avantage d’avoir un prix moins volatile. Par rapport à l’essence, le prix du carburant au kilo peut être jusqu’à 30 % plus bas !

De plus, le GNV peut tenir davantage de kilomètres (jusqu’à 600 km pour les voitures qui fonctionnent en bi-carburation essence et GNV et jusqu’à 400 km pour les poids lourds GNV), ce qui vous permettra de faire des pleins de carburant moins souvent.

Le GNV rend la conduite agréable

Naturellement incolore et inodore, on ajoute en général au GNV une odeur pour que l’on puisse détecter les fuites éventuelles. Toutefois, cette odeur reste discrète, du moins bien plus discrète que l’odeur de l’essence.

De même, le GNV ne produit aucune fumée ; et il est très peu inflammable et explosif, ce qui diminue considérablement les risques pour le conducteur en cas d’accident de la route. A cela, on ajoute la faible émission de particules fines de ce carburant, qui présente ainsi un danger moindre pour la santé du conducteur et des passagers.

Enfin, les moteurs GNV sont plus silencieux que les moteurs classiques : par exemple, il sera 2 fois plus silencieux qu’un moteur diesel.

Le GNV, au cœur de la transition énergétique

Le GNV est amené à être de plus en plus adopté. En 2014, l’Union Européenne s’était engagée à intégrer au moins 20 % d’énergies alternatives pour le carburant d’ici la fin de l’année 2020, dont la moitié concernant le GNV. Résultat : en France comme dans tous les pays de l’Union Européenne, le développement de stations-services GNV est encouragé par les pouvoirs publics et prend de plus en plus d’ampleur.

Le GNV est aussi présenté comme un bon moyen d’échapper aux nouvelles mesures notamment sur les taxes carbone. Découvrez 6 nouvelles mesures en 2020 prises par le gouvernement.

Adopter le GNV maintenant, c’est prendre dès à présent le train  de la transition énergétique à venir à l’échelle européenne. Alors quand est ce que vous aller rouler au GNV ?